Les Dernières Nouvelles ...
2007
24
Décembre, Joyeuses Fêtes !!!
Joyeux Noël !
En ce matin du 24 décembre à Raiatea, à l'heure
du réveillon de Noël en France, nous vous imaginons
en train de festoyer autour du sapin. Ici il pleut depuis plusieurs
jours, mais ça ne nous empêche pas de préparer
une petite soirée de Noël entre nous quatre, avec
du champagne, des bons petits plats, des guirlandes, et des cadeaux
au pied de notre sapin en plastique, fidèle au poste sur
Imagine depuis le début de nos voyages.
Nous avons passé une superbe semaine au mouillage devant
le motu de Nao Nao, dans le sud de Raiatea, et nous repartirons
dans quelques jours dès que le soleil reviendra sur nos
îles.
Dernière mise à jour: le récit
de notre séjour au Panama,
et de la traversée du Canal.
4 Décembre, petit retour en arrière
...
Il y a un an, Imagine quittait la Colombie et
abordait l'archipel des San Blas, qui borde la côte nord-est
du Panama. Voici enfin le récit de cette étape extraordinaire
sur le territoire des indiens kunas, et de la rencontre avec ses
habitants si particuliers, avec deux versions au choix:
- A
la découverte de la civilisation kuna, par Pascale
- Les San
Blas, par Bastien
Il n'y aura pas de journal pour le mois de Novembre, parce qu'il
n'y a pas assez d'évènements à raconter!
C'est la routine depuis la rentrée des vacances: l'école
pendant la semaine, quelques promenades sur les motus le week-end,
la vie qui s'écoule tranquillement à la marina ...
pas de quoi en faire un roman!
14 Novembre 2007, Nouvelles photos
Encore une période de mauvais temps, gris
et pluvieux. On se console en regardant les photos, avec un nouvel
album: Huahine
05
Novembre 2007, Retour de Bora-Bora
Deux semaines de vacances à Bora-Bora,
pas mal pour la Toussaint! Hélas c'est déjà
fini. Les enfants sont rentrés à l'école
ce matin, on range, on nettoie, on fait les courses, mais le
récit du mois d'octobre est déjà prêt
(on bosse pour vous, bande de veinards!)
19 Octobre 2007, Encore les vacances!
Cette fois, on a droit à deux semaines.
Après une période de gros mauvais temps, beaucoup
de pluie et de vent, on espère que la météo
sera clémente pour nous laisser profiter de notre prochaine
destination: Bora-Bora, dont on admire la silhouette sur l'horizon
depuis 3 mois, et peut-être Maupiti, un peu plus loin. Reprise
de l'école le 5 novembre.
Dernière mise à jour: un nouvel album photo, nos
deux premiers mois à Raiatea.
1er
Octobre 2007, Raiatea, les nouvelles de Septembre
Quelques week-ends sur les motus ou en visite
dans l'île, nos vacances à Huahine, un petit coup
de vent d'ouest qui nous a décidé à déménager,
tous les détails dans le
journal de Septembre ...
20 Septembre 2007, Raiatea
Mise à jour de l'album photo, avec celles
de Moorea
prises fin juillet.
17
Septembre 2007, Raiatea, retour de nos vacances à Huahine
On vous racontera bientôt nos vacances
à Huahine dans notre journal de septembre. En attendant,
on s'est lancé à la poursuite de notre retard sur
les récits du voyage, dont voici le plus retardataire (plus
d'un an!), Venezuela-
Las Aves.
8 Septembre 2007, Raiatea
"Le zodiac montait dans les vagues puis
redescendait en tapant comme dans des montagnes russes. Le vent
s'était levé depuis hier et alimentait la houle
d'un clapot désagréable. Heureusement, le lieu de
plongée n'était plus très loin, car chaque
vague nous trempait un peu plus. Mais après tout, nous
allions finir complètement mouillés... Une fois
arrivés, nous nous étions équipés.
Ainsi déguisé en homme grenouille, une bouteille
sur le dos, j'étais paré." ....
La suite des plongées de Romain à Rangiroa dans
son carnet de bord.
5
Septembre 2007, Raiatea
Un mois déjà que nous sommes installés
dans notre vie semi-terrestre à Raiatea, que l'on vous
raconte dans le journal
du mois d'Août. Avec en prime un nouvel album photo,
celui de Tahiti.
Nous partons ce week-end pour une semaine de vacances sur l'île
voisine de Huahine ...
depuis le 26 juillet, Imagine est à
Raiatea
Imagine est arrivé à Raiatea, dans les îles
sous le vent, à 100 milles à l'ouest de Tahiti.
Ça ne sera pas une escale comme les autres, puisqu'elle
va durer ... une année scolaire! Finis les vagabondages
et les robinsonnades, nous allons retrouver un rythme plus terrestre,
sans redevenir trop terriens quand même: nous continuons
à habiter sur le bateau, le lagon de Raiatea et Tahaa
est un vaste et magnifique bassin de navigation, Bora-Bora n'est
qu'à 20 milles, Huahine à 30 ... nous saurons
comment occuper nos week-ends.
En attendant nous allons préparer la rentrée scolaire,
le 7 août ici!
Et puis nous allons prendre le temps de revenir sur cet extraordinaire
voyage et d'écrire les récits de toutes nos étapes
depuis la Colombie ...
Nouvel album photo:
Rangiroa
du
17 au 25 juillet, Moorea
Elle était belle Moorea, vue du lagon de Tahiti, sa
haute silhouette se découpant à l'ouest sur l'horizon.
Bonne nouvelle, elle est aussi belle de près! Nous avons
passé une nuit dans la célèbre baie de
Cook, avant de nous installer dans la baie d'Opunohu, magnifique
avec son relief très accidenté recouvert de végétation
luxuriante, bordée par le lagon. De là, nous avons
joué les parfaits touristes: snorkeling, plongée
sous-marine sur le tombant corallien, promenade à cheval
dans les champs d'ananas et les bois de la vallée d'Opunohu,
tour de l'île en voiture... Nous avons aussi rencontré
des habitants sympas, français installés ici,
et polynésiens, Pascale a même retrouvé
une copine d'étude perdue de vue depuis XXX (censuré)
années!
du
2 au 17 juillet, Tahiti
Nous n'avons pas été séduit
par Papeete, devenue une grande ville sans charme, embouteillée
et polluée. Les fêtes du Heiva nous ont
donné l'occasion d'assister à des spectacles de
danses polynésiennes, et aux jeux anciens tels que lever
de pierre, lancer de javelot, courses de porteurs de fruits.
Le reste du temps est passé en courses, lessives, réparations,
ainsi qu'un peu de snorkeling dans le lagon.
Il faudrait consacrer plus de temps à l'île de Tahiti,
explorer ses montagnes magnifiques, visiter la presqu'île
encore préservée ... ce sera pour une autre fois.
2 juillet, Imagine est arrivé
à Tahiti
Tahiti, c'était l'objectif fixé
au départ de ce deuxième voyage, nous y sommes!
Mouillés devant la marina Taina, avec vue imprenable sur
l'île de Moorea, on n'a pas eu l'accueil des vahinés
sur leur pirogue nous offrant des colliers de fleurs, mais on
a un supermarché Carrefour à 5 minutes à
pieds, et le WIFI à bord! On ne choisit pas son époque
...
Il y a trois nouveaux albums sur la page photo:
Fakarava sur et sous l'eau, et Apataki.
1 et 2 juillet, Traversée musclée
de Rangiroa à Tahiti
La météo n'est pas avec nous, mais
nous partons quand même pour Tahiti le 1er juillet, afin
d'arriver à Papeete pour les fêtes traditionnelles
du Heiva. Une navigation musclée comme il y a
longtemps que nous n'en n'avions pas connu: 30 heures au près,
avec 30 noeuds de vent à l'arrivée, dans une mer
très agitée! Imagine vole sur les vagues à
8-9 noeuds, très à l'aise, et nous emmène
sans problème jusqu'au mouillage de la pointe Venus, là
où un certain James Cook posa son ancre quelques siècles
plus tôt.
du
23 juin au 1er juillet, dans le lagon de Rangiroa
40 milles de long, 20 de large, qu'il est grand
ce lagon de Rangiroa! Quand le vent tourne, il faut pour trouver
un mouillage abrité aller chercher des cocotiers de l'autre
côté. Et c'est en général une navigation
au moteur face au vent et au méchant clapot, tout en surveillant
les patates de corail qui affleurent par endroit. Comme le vent
a décidé de faire le tour complet de la rose, c'est
à ce petit jeu que nous nous sommes amusés cette
semaine, ce qui nous a conduit dans quelques uns des plus beaux
recoins du lagon: les sables roses, le lagon bleu, et quelques
motus perdus... nous avons savouré nos derniers jours aux
Tuamotu, malgré un temps capricieux et pluvieux.
du
11 au 23 juin, Rangiroa
C'est donc sans enthousiasme que nous avons levé
l'ancre vers Rangiroa, et sans vent, ce qui nous a valu une nuit
au moteur ... Le collège attendait bien Romain, qui a passé
son brevet sans problème. Mais à Rangiroa ce sont
d'autres diplômes qui nous ont occupés: ceux de plongée
sous-marine. C'est ici que l'on a choisi de valider nos diverses
expériences par un brevet officiel. Il nous a fallu pour
cela plonger chaque jour, à la rencontre des dauphins,
requins (dont le gros tapete qui remonte des abysses
pour voir les plongeurs), raies, tortues, et de toute la faune
locale. Des heures extraordinaires dans les eaux claires des passes
de Rangiroa. On a même observé la reproduction des
poissons chirurgiens au crépuscule, un vrai feu d'artifice!
En ce qui concerne les mises à jour du
site, il y a cinq nouveaux albums
photo: suite et fin des Marquises et premiers atolls des Tuamotu.
du
6 au 10 juin, Apataki
Navigation de nuit jusqu'à Apataki. Après
plus de trois semaines aux Tuamotu, nous n'avons toujours pas
visité une seule ferme perlière, c'est donc l'objectif
de notre séjour dans cet atoll. Nous posons l'ancre devant
la ferme Assam, où nous rencontrons une famille très
attachante, qui mène la vie simple et traditionnelle des
paumotu, organisée autour de la production de perles de
grande qualité. L'accueil des voiliers est ici une coutume
ancienne, et nous passons d'excellents moments, assistant aux
activités de l'exploitation, mais aussi en allant à
la pêche et à la chasse au kaveu (le fameux
crabe de cocotier) et en partageant la table de cette famille.
En quelques jours des liens forts se sont tissés, les adieux
sont difficiles et émouvants, mais nous avons rendez-vous
avec un certain DNB, le brevet de fin de troisième que
doit passer Romain à Rangiroa.
du
3 au 5 juin, Fakarava, Hirifa
Changement de décor, nous partons quelques
milles plus au nord retrouver Galdu, un bateau ami, devant une
superbe plage de sable et une épaisse cocoteraie. Rencontre
avec Emile, le propriétaire des lieux, qui nous invite
à la pêche à la langouste dès ce soir.
De nuit, à la lumière de lampes à pétrole,
nous arpentons le platier balayé par l'écume des
rouleaux de l'océan, écarquillant les yeux pour
apercevoir les crustacés. Le bilan sera maigre (une seule
bestiole), mais l'expérience inoubliable!
Le lendemain, nous organisons un repas sous les cocotiers d'Emile.
Au menu, une pieuvre pêchée à la main au bord
de la plage et cuisinée au lait de coco par nos hôtes,
un mérou grillé, des bénitiers ... et des
noix de coco! Merci Emile pour cet accueil simple et chaleureux!
du
31 mai au 3 juin, Fakarava, sur les motus au sud de la passe
Tumakohua
On a changé de mouillage, pour venir s'abriter
et s'isoler derrière les petits motus de l'autre côté
de la passe sud. Surprise, on y retrouve Antoine et son célèbre
catamaran jaune, Imagine mouillé à côté
de Banana Split, image symbole d'un rêve devenu réalité
...
Le vent s'est levé, on profite des merveilleux paysages
et de la tranquillité de l'endroit.
du
26 au 31 mai, Fakarava, Tetamanu et passe Tumakohua
La courte traversée depuis Faaite nous
laisse quand même le temps de pêcher une belle bonite
de 15 kg, que nous partagerons à l'arrivée avec
le personnel de la pension et club de plongée Tetamanu,
tous les bocaux d'Imagine étant déjà pleins!
A l'entrée dans la passe Tumakokua, c'est l'enthousiasme.
Comment est-ce possible, c'est toujours plus beau! L' harmonie
des couleurs du lagon et des motu, dont celui de Tetamanu qui
abrite quelques paillotes et les restes de ce qui fut la capitale
des Tuamotu il y a un siècle, la lumière, le ciel,
tout est parfait! Imagine glisse sur une eau si claire que l'on
peut détailler les coraux 20 mètres plus bas.
L'activité préférée ici, c'est évidemment
la plongée, sous toutes ses formes: snorkeling autour du
bateau, plongée dérivante avec l'annexe en se laissant
emporter par le courant quand il rentre dans la passe (s'il sort,
bye bye!), on survole alors les fonds coralliens comme un astronaute
en apesanteur survolerait la surface de la terre, plongée
avec bouteilles dans la "fosse aux requins", où
des centaines de squales défilent lentement comme des parisiens
sur le périphérique un soir de départ en
vacances.
Les photos et les souvenirs s'accumulent ...
25
mai, Faaite
C'est l'escale imprévue. En route vers
l'atoll de Fakarava, nous apprenons le soir par radio que Le Mineur,
une vieille connaissance, attend à Faaite que le vent daigne
revenir pour le pousser jusqu'à Tahiti. Changement de cap,
et nous mouillons au matin à l'extérieur de la passe,
sous le vent de l'atoll. L'eau a la transparence du cristal, les
fonds sont tapissés de corail. Au moment de se préparer
à plonger, surprise, un groupe de globicéphales
s'approche du bateau. Nous nous glissons dans l'eau pour les rejoindre,
quel bonheur de les approcher sous l'eau, de les voir évoluer
calmement dans ce grand bleu profond traversé par les rayons
obliques et diffus du soleil, en écoutant leurs conversations
chantantes et cliquetantes. Inoubliable.
du
20 au 24 mai, Makemo
Après une sortie assez calamiteuse de
la passe de Raroia (soleil dans les yeux, carte imprécise,
fort courant), nous naviguons une nuit à petite vitesse
pour atteindre l'atoll de Makemo. La passe, franche et bien balisée
est franchie facilement contre un courant de 3 noeuds.
C'est une escale ravitaillement, nous retrouvons aussi deux bateaux
amis. Après quelques courses et la visite du village de
Pouheva, nous repartons dans un mouillage plus isolé devant
Punaruku, un des innombrables motu de ce très
grand atoll long de plus de 60 kilomètres. Belles couleurs
turquoises, plongées entre les patates de corail, exploration
de l'ancien village dont les ruines sont enfouies sous la végétation,
parfaite tranquillité d'un mouillage aux Tuamotu ...
du
14 au 19 mai: Raroia, sur les traces du Kon-Tiki
Nous avons traversé le lagon en zigzaguant
entre les patates de corail, pour venir poser l'ancre devant le
minuscule motu de Tahunamaru, celui-là même
où les membres de l'expédition du Kon-Tiki vécurent
quelques jours en Robinson avant que les indigènes Paumotus
ne viennent les récupérer. Le 7 août 1947,
après 102 jours de dérive depuis le Pérou
pour démontrer que les Polynésiens avaient des ancêtres
incas, c'est sur cette barrière de corail que leur radeau
de balsa s'échoua. Même si la science a depuis invalidé
sa théorie, Thor Heyerdahl est resté un héros
ici.
Nous mouillons devant divers motu (îlots) en longeant
par l'intérieur la côte est du lagon, explorant à
chaque fois les fonds sous-marins, les cocoteraies, les plages,
les platiers ... On a vu bien des merveilles depuis que l'on navigue,
mais on arrive encore à s'extasier devant ces paysages
encore plus merveilleux, la lumière, la palette de couleurs
du lagon et du sable, le parfum entêtant des fleurs que
le vent nous distille de la mangrove, les oiseaux blancs, souvent
en couple, qui virevoltent au dessus des palmes vertes des cocotiers,
... magique!
Nous ne pêchons pas les poissons du lagon, par peur de la
ciguatera, mais nous mangeons les poulpes. Par contre nous sommes
bredouille dans notre chasse au crabe de cocotier, le kaveu, si
délicieux parait-il.
13
mai: Raroia, atterrissage sur les Tuamotu
Après une traversée morne sans
beaucoup de vent, Imagine est aux Tuamotu, sur l'atoll de Raroia.
Première ballade au village, c'est dimanche, les habitants
sont dehors. On discute, on est invité à boire une
bière par des musiciens bien imbibés qui chantent
joyeusement des airs polynésiens, Romain essaye le ukulélé,
les enfants jouent à la pétanque ... l'accueil est
simple est sympathique.
9
mai: Au revoir les Marquises, départ de Taiohae vers
les Tuamotu
"Allons, il faut partir, n'emporter que
son coeur, et n'emporter que lui, mais aller voir ailleurs".
C'est Jacques Brel qui écrivait ça, lui qui resta
finalement aux Marquises ... Chargés de fruits et de souvenirs,
nous quittons pourtant aujourd'hui cette terre si belle et si
généreuse, et la gentillesse de ses habitants, pour
d'autres découvertes polynésiennes vers l'archipel
des Tuamotu à 450 milles plus au sud.
Objectif Raroia, l'atoll où s'échoua le Kon Tiki
il y a 61 ans ... voir
la carte.
30
avril: Baie de Hakatea et vallée de Hakaui
Petite escapade dans la baie d'Hakatea, on mouille
le bateau entre des falaises de 300m, devant une petite plage
de sable clair. Le lendemain, nous partons pour une randonnée
dans la vallée de Hakaui: 5 heures de marche dans la forêt
au fond d'un sillon creusé par la rivière entre
de gigantesques murailles de basalte hautes de 800m. Grandiose!
La vallée se termine en cul-de-sac et en apothéose,
par la cascade de Vaipo, l'une des plus hautes du monde avec sa
douche de 350m. Baignades et pique-nique, tout le long du chemin
on admire les vestiges des cités anciennes, la végétation,
... et on se fait manger par les moustiques et les nonos, ces
redoutables moucherons qui infestent les plus merveilleux décors
des Marquises.
Tout se mérite, tout se paye ...
24
avril: Retour à Taiohae
Quatre jours sont passés tranquillement
dans la baie d'Hanao. Chasse au poulpe, cueillette de fruits et
légumes, promenades, ... puis retour sur Taiohae, un court
trajet de 21 milles pendant lequel on pêche un joli mahi-mahi
(daurade coryphène). On arrive juste à temps pour
retrouver les copains à l'apéro.
Pendant ce temps, notre webmaster en France a
bien travaillé: 8 nouveaux albums, plus de 700 nouvelles
photos de nos derniers mois de voyage!
20
avril: Hatiheu
Une excursion avec les bateaux dans la baie voisine
pour aller visiter le village de Hatiheu. La houle entre largement
dans le mouillage, et le débarquement en annexe est sportif:
Charly du bateau Ushuaia se dévoue pour amener tout le
monde sur le petit quai en béton, puis va mouiller son
annexe et revient à la nage. Nous traversons l'unique rue
de ce charmant petit village très fleuri et bien entretenu,
puis gravissons la piste jusqu'aux sites archéologiques
de Hikokua et de Kamuihei, enserrés dans la végétation
dense. Les lieux sont encore chargés de l'ambiance des
rituels sacrés et des sacrifices humains, il y a des tikis
de pierre et de bois sculptés, des autels, des fosses,
des gradins, on imagine ce que les roches de basalte noires et
moussues pourraient nous raconter de ces cérémonies
pas si lointaines ...
Retour au village pour un bon repas chez Yvonne, excellent et
copieux. Les anguilles du ruisseau voisin se jettent sur nos restes
de chèvre coco et de langouste flambée au whisky.
Puis nous regagnons la baie d'Hanao, seuls, Aupaluk, Ushuaia,
et Tao juste arrivé de sa traversée du Pacifique
s'en vont vers faire le tour de Nuku-Hiva par l'ouest.
18
avril: Notre anniversaire dans la baie d'Hanao
Nous avons retrouvé Aupaluk et Ushuaia
dans cette baie bien protégée et isolée,
au nord de Nuku-Hiva. Pour notre anniversaire, la nature nous
gâte: elle nous offre encore un somptueux paysage, sans
doute l'un des plus beaux de ce voyage, mais aussi une séance
de plongée avec des raies mantas, majestueuses dans leur
grande cape noire, ainsi qu'un poulpe pour le repas. Nos amis
et nos enfants nous ont gâté aussi, c'est la fête
sur Imagine ce soir, sous les étoiles de la baie d'Hanao
...
15
avril: Nuku-Hiva, Taiohae
Repos, approvisionnement, et lessive. Tel est
le programme pour l'instant à Taiohae, capitale administrative
des Marquises. Ici il faut se lever de bonne heure pour faire
son marché: il commence à 4h30 du matin, et tout
est vendu à 6 heures, il faut amener sa lampe de poche
pour inspecter les étals! On a bien aimé, malgré
le réveil matinal.
Nous partons demain pour explorer les baies du nord de Nuku Hiva.
12 avril: Ua-Huka, puis Nuku-Hiva
Après une navigation de nuit depuis Hiva-Oa,
nous avons atteint l'île peu visitée de Ua-Huka et
mouillé dans la baie de Hane. Les chevaux et les chèvres
sont majoritaires ici, on les voit partout sur les plateaux et
sur les pentes raides des falaises. Malheureusement, la météo
ne nous permet pas de rester, nous quittons rapidement ce mouillage,
rasons les îlots de la baie de Haavei où nichent
des milliers d'oiseaux, et mettons le cap sur l'île de Nuku-Hiva,
vers la baie abritée de Taiohae.
11
avril: Hiva-Oa, Hanaiapa
Hanaiapa, c'est une vallée étroite,
au milieu coule une rivière, et sur ses berges, un petit
village si bien entretenu que l'on dirait un jardin tropical.
Les habitants sont sympas, on nous donne encore des fruits, des
légumes locaux. Seul bémol, 2 jet-skis de location
font des ronds dans l'eau pendant le week-end, dommage ... C'est
de là que nous sommes partis visiter en 4x4 les petites
vallées perdues de la côte nord jusqu'à Puamau,
accompagnés de notre guide Henri, passionné par
son île. Nous avons vu des sites archéologiques,
des tikis de pierre parmi les plus grands de Polynésie,
des paysages, des personnages, de nouveaux fruits ...
7
avril: Retour sur Hiva-Oa, Baie de Hanamenu sur la côte
nord
Nous avons quitté Tahuata, notre île
préférée pour le moment. La pêche a
été bonne pendant cette courte navigation: un petit
thon rouge de 3 kg, suivi d'un énorme wahoo de 1m71 et
45 kg! Notre record absolu! Après une longue et sanglante
séance de dépeçage, on en a extrait 25kg
de chair que l'on a partagée avec Aupaluk et Ushuaia. Quelques
bocaux supplémentaires vont rejoindre ceux du dernier marlin.
Il y a une petite rivière qui se jette dans cette baie
inhabitée, nous nous y sommes baignés dans une eau
fraîche et cristalline, puis nous avons visité les
alentours, rencontré une famille en camping ce week-end
pour la chasse au cochon sauvage, vu quelques chevaux errants,
soulagé quelques citronniers de leurs trop nombreux fruits,
marché dans la petite vallée profonde qui s'enfonce
entre les montagnes ...
4
avril: Tahuata, Hapatoni
C'est un tout petit village caché au fond
d'une baie, nous y passons trois jours tranquilles. Les habitants
sont très accueillants, nous offrent spontanément
des fruits qu'ils vont nous cueillir, pamplemousses, pommes-cannelle,
et nous autorisent à prendre ce qu'on veut sur les arbres
des environs. En se promenant dans la nature, on fait le plein
de bananes, de papayes, de mangues, de citrons ... Les gens d'ici
sont presque tous sculpteurs sur bois et sur os. On aime beaucoup
cet art traditionnel marquisien, on craque pour une lance en bois
de rose et en rostre d'espadon, et un masque tiki. En repartant,
on nous invite à grimper dans un pamplemoussier, le bateau
s'alourdit d'une trentaine de kilos de ces fruits juteux et savoureux!
L'eau est très claire dans cette baie, on pêche des
rougets et des pieuvres, les requins nous surveillent ...
31
mars: Tahuata, Baie de Hanamoenoa
Les provisions faites, nous sommes repartis vers
un endroit plus calme, la petite île voisine nommée
Tahuata, où les seuls touristes sont des navigateurs comme
nous. Nous sommes toujours en compagnie de Aupaluk et Ushuaia,
nos trois catamarans sont mouillés dans la baie de Hanamoenoa.
Au fond de cette anse, une jolie plage de sable blond devant une
cocoteraie, sertie entre les montagnes vertes. C'est la nouvelle
cour de récré des enfants après l'école,
baignades, cabanes sur la plage, exploration en kayak, pendant
que les plus grands vont pêcher sous l'eau. Ici il est difficile
de plonger sans voir des requins, ils ne sont pas trop collants,
on ouvre l'oeil et on s'habitue à leur présence.
Romain nous a remonté une pieuvre de 2m d'envergure et
de 4 kg! Un régal ...
28
mars: Hiva-Oa, Atuona
On a changé d'île, nous sommes maintenant
sur Hiva-Oa, au mouillage dans la baie Tahauku, malheureusement
encombrée en ce moment par une énorme drague qui
fume et fait du bruit. Ce n'est plus le paysage enchanteur de
Fatu Hiva, mais l'île est quand même grandiose. C'est
dans la petite ville de Atuona que vécurent Gauguin et
Brel, chacun au terme de son parcours. Un pélerinage s'imposait
donc, et nous sommes montés au petit cimetière qui
domine le village et la baie pour partager un moment de sérénité
avec eux, ils ont bien choisi, la vue est superbe!
Nous avons aussi visité le musée Gauguin, instructif,
et l'espace Brel, émouvant. Autour de son avion "Jojo",
sa vie, ses textes, des photos, et bien sur les chansons de son
dernier album "Les Marquises" qui passent en boucle.
25
mars: Fatu Hiva, Hanavave
Déjà trois jours que nous sommes
là, on en a bien profité: le premier jour, malgré
un déluge qui nous a laissé peu de répit,
nous avons eu droit à un spectacle de danses polynésiennes,
Romain a même été obligé de nous faire
une démonstration de Tamouré, invité par
une vahiné devant tout le monde, il ne pouvait pas refuser.
C'est comme ça quand on est trop beau ...
Le lendemain samedi, nous étions invité à
un mariage (j'ai même été à la messe,
brièvement), et on a mangé comme quatre, du cochon
sauvage grillé, de la chèvre à la noix de
coco, du poisson cru à la tahitienne, du poulet, du steak,
et moult légumes locaux. On comprend pourquoi ils sont
si baraqués ici! Ca ne nous a pas empêché
d'aller marcher dans la montagne l'après-midi jusqu'à
une très haute cascade sous laquelle nous nous sommes baignés.
Hier dimanche, on est repartis à l'assaut des cimes le
matin, pour admirer le panorama, quatre heures de marche sous
le soleil, avec des arrêts pique-nique et baignade dans
les torrents. Puis pêche sous-marine pour finir la journée,
il y a du gros mais on se méfie de la ciguatera, les poissons
sont souvent toxiques en Polynésie.
22
mars: Baie des Vierges, Fatu Hiva, Les Marquises !
Et voila, c'est terminé, Imagine est au
mouillage devant le village de Hanavave, dans le fabuleux décor
de la baie des vierges à Fatu Hiva, l'île la plus
au sud des Marquises. On regarde, c'est magnifique, somptueux,
on réalise peu à peu où on est; on finit
par y croire ...
Ce fut une traversée sans histoire, aucun problème
technique, une météo correcte. Pour les amateurs
de statistiques, voilà les chiffres: Distance parcourue:
3084 milles, en 19 jours et 5 heures, meilleure journée:
227 milles, la pire: 104 milles dont seulement 54 sur la route
directe, quand on cherchait les alizés. Mauvais pour la
moyenne ...
19 mars: Bientôt l'arrivée
...
Dix-septième jour. Il reste moins de 500
milles jusqu'aux Marquises. On va savourer les derniers jours
de cette traversée, on est a la fois impatients d'arriver
et déjà nostalgiques, un monde nouveau à
découvrir, une expérience unique qui s'achève
...
Il faudra marquer d'une pierre blanche la journée d'hier:
j'ai fait la cuisine! un massalé de marlin, recette réunionnaise.
C'était excellent, tout le monde s'est régalé,
et j'ai obtenu un 18/20 de la part de mes enfants. Pas mal pour
un débutant!
16 mars: Enfin du poisson!
Quatorzième jour. On a enfin pêché,
et du gros: un marlin lancier de 1m85 et 18kg! Il a fallu batailler
plus d'une heure, Pascale à la barre pour contrôler
la vitesse, Romain et moi à remonter centimètre
par centimètre les 400m de fil que la bête a déroulé
avant que l'on puisse freiner. Il ne reste plus qu'à savourer
les délicieux sashimis, ceviche, et autres recettes, et
à faire des bocaux de ce qu'on ne pourra pas consommer
tout de suite.
Il reste moins de 1000 milles à parcourir...
13 mars: A mi-chemin
Onzième jour de mer. Les jours se suivent
et se ressemblent, seul le livre de bord permet de mesurer le
défilement du temps. Nous sommes à 3000 km des Galapagos,
3000 km des Marquises, et la terre habitée la plus proche
est l'île de Pâques à 2200 km. Le plus grand
désert du monde ...
Pour fêter ça, Pascale nous fait un steak-frite à
midi! On n'a pas le choix, on est toujours bredouille à
la pêche.
10 mars: Premier tiers du parcours
Une semaine de mer aujourd'hui, et un peu plus
de 1100 milles parcourus. On a bien avancé depuis que les
alizés nous poussent, avec une journée record à
227 milles avant-hier. Mais on aimerait bien un peu plus de soleil,
un peu moins de mer, et du poisson au bout de la ligne!
7 mars: Vive les alizés !
On le savait, c'est un peu tôt en saison
pour traverser le Pacifique, les alizés ne sont pas toujours
bien établis à cette époque de l'année.
On est partis quand même, et les quatre premiers jours ont
été bien longs: 500 milles au près serré,
à 90° de la route des Marquises, pour aller chercher
les vents portants plus au sud! Et puis ce matin, un énorme
grain nous rattrape et nous engloutit, c'est le déluge
pendant des heures, mais les alizés sont là et nous
poussent enfin vers la Polynésie.
3
mars: Départ d'Isabela, en route pour les Marquises
Nous serions bien restés un peu plus sur
la merveilleuse Isabela, mais il aurait fallu pour cela payer
encore un fonctionnaire corrompu de la capitainerie de Puerto
Villamil, pour qui les lois compliquées qui régissent
l'archipel des Galapagos sont une bonne source de revenus complémentaires
auprès des voiliers de passage ... passons.
Nous en avons bien profité de cette dernière escale.
Arrivés le 25 février après une étape
nocturne devant le petit village de Puerto Ibarra sur l'île
de Floreana, nous avons apprécié le mouillage de
Puerto Villamil, bien abrité, et bordé d'îlots
peuplés de fous à pieds bleus, de manchots des Galapagos,
d'iguanes marins et des inévitables otaries.
Nous avons gravi à cheval les pentes du volcan de la Sierra
Negra, admiré son cratère géant rempli d'un
lac de lave noire, cheminé parmi les roches torturées
et les coulées de lave refroidie du volcan Chico. Grâce
à Henri, ancien pêcheur et chaleureux patron du "Club
Nautique", nous avons exploré des lagunes inaccessibles,
perdues dans un dédale de tunnels sculptés par la
rencontre du magma en fusion et de l'océan, et où
se cachent des centaines de tortues marines, en compagnie de requins,
raies, otaries et manchots.
Puis nous sommes partis, en direction des Marquises, avec nos
amis des catamarans canadiens Aupaluk et Ushuaia. Nous avons 3000
milles à faire, nous devrions pouvoir trouver le temps
de trier les quelques mille photos prises aux Galapagos .... sans
parler de celles des San Blas et de Panama!
19 février: Dernières mises
à jour
Nouvelles mises à jour: le récit
de notre séjour en Colombie,
le récit de Bastien,
et quelques cartes.
Magnifique week-end ici, malgré un temps pluvieux, avec
découverte de l'île, des tortues géantes,
des iguanes, plongée au milieu de bancs de requins, et
nage avec les otaries.
15
février: Arrivée aux Galapagos
Après une traversée très
agréable et facile, avec un fort courant favorable (jusqu'à
deux noeuds et demi!), Imagine est aux Galapagos, au mouillage
devant Puerto Baquerizo Moreno, sur l'île de San Cristobal.
Arrivés au petit jour, nous avons eu droit à un
super accueil de nos amis Aupaluk et Ushuaia, avec café
et croissants au beurre, et les musiciens du bord qui nous jouaient
"Imagine" à la guitare!
Les otaries, d'abord timides, ne se gênent plus maintenant
pour monter sur le bateau, elles s'offusquent même quand
on essaye de les chasser!
14
février: L'équateur !
Imagine a la tête à l'envers, depuis
13h42 GMT aujourd'hui nous sommes dans l'hemisphère sud!
Nous avons trinqué au champagne avec Neptune, on s'est
baigné sur la ligne, on lui a même sacrifié
chacun une mèche de cheveux, en espérant attirer
ses faveurs...
07 février: Isla Pacheca, Las
Perlas
Ça fait du bien d'être à
nouveau dans la nature. Premiers bains dans le Pacifique, ici
l'eau est froide! Pas plus de 23 degrés en surface, et
des nappes plus fraîches au fond, ça surprend. Et
on ne reconnaît plus les poissons, ils sont différents
de leurs cousins de l'Atlantique!
Nous partons dans deux jours pour les Galapagos ...
05 février: Départ pour
les Perlas
Un petit archipel à 40 miles de Panama
City, c'est ce qu'il nous faut pour nous reposer de cette course
infernale à l'approvisionnement. Le bateau n'a jamais été
aussi lourd, on est paré pour six mois!
Une nouveauté sur le site: on peut suivre Imagine à
la trace en cliquant sur le lien en haut à droite de cette
page. La position sera envoyée une fois par jour, sauf
au mouillage ou au port. Attention, c'est à l'essai, pas
de panique si ça ne marche plus: ça ne voudra pas
dire qu'Imagine a disparu, mais seulement qu'il y a un problème
informatique quelque part.
Seule mise à jour cette semaine: le
journal des îles ABC par Romain.
28
janvier: Imagine dans le Pacifique !!!
C'est la nuit, Imagine est au mouillage de Balboa,
faisant face au pont des Amériques tout illuminé,
ce pont qui marque l'entrée dans le Pacifique ... Comme
on est passé dessous tout à l'heure (pendant que
John Lennon chantait Imagine dans le cockpit, bien sur), ça
doit vouloir dire que ça y est, on est dans le Pacifique
!!!! On ne réalise pas encore vraiment, trop abrutis de
fatigue après une soirée hier à monter les
écluses côté Atlantique, une nuit au mouillage
dans le lac de Gatun qui n'a durée que quelques heures
entre la fin de la fête sur les trois bateaux à couple
(on a passé le canal en convoi avec nos amis Aupaluk et
Ushuaia), et le réveil par les singes hurleurs à
5h du matin, puis une navigation au moteur dans le canal jusqu'au
passage des trois écluses qui nous ont redescendus jusqu'à
l'océan, le tout avec un peu de tension due aux manoeuvres
délicates ...
On va se coucher, la tête pleine de cette mémorable
traversée, en rêvant du nouveau terrain de jeu qui
s'ouvre devant les étraves ...
24
janvier: Aux portes du canal ...
Imagine est à Colon, l'entrée du
canal de Panama, tout au bout de l'Atlantique! Depuis notre arrivée
musclée le 18 janvier, c'est la course à la préparation:
d'abord les formalités, comme toujours, mais ici c'est
un peu plus compliqué car il faut subir l'administration
du canal en plus, il y a tout un processus à respecter
pour obtenir enfin le droit de passer de l'autre côté.
Ensuite la préparation du bateau (entre autres une belle
ceinture de pneus pour le protéger des chocs, ça
lui donne un look d'enfer ...), la préparation du capitaine
avec un passage du canal comme équipier sur un autre bateau
pour s'entrainer, et puis les courses car il faut commencer l'approvisionnement
pour la traversée du Pacifique, c'est sans doute les plus
grosses courses que nous ayons jamais faites!
Comment trouver le temps de mettre le site à jour dans
ces conditions ? Heureusement qu'on avait un peu travaillé
aux San Blas! Voici les dernières mises à jour,
dans l'ordre chronologique:
- la fin des carnets de bord de Romain
et Bastien sur
le Venezuela, avec le récit des Aves,
- le journal de Bonaire, Curaçao, et Aruba, les
îles ABC, avec le petit tour de l'été
en France,
ainsi que la version de Bastien,
- l'album photo de Curaçao,
- l'album photo de la traversée entre Curacao
et Cartagène via Aruba,
- le récit de la traversée
vers la Colombie,
- les photos de notre inoubliable séjour à Cartagène
en Colombie (album
1 et album
2),
- les mini-diaporamas dans la page d'accueil à gauche,
pour faire patienter avant la publication des
albums photos complets et des récits à venir
(cliquez sur les petits catamarans sous la photo pour
vous déplacer dans le temps)
PS: dernière minute, le passage du canal
est prévu pour samedi 27 janvier. Vous pourrez nous voir
en direct live sur les webcam
du canal. Nous devrions franchir les écluses de Gatun entre
18h et 20h locale (soit dimanche entre 0h et 2h du matin en France),
et celles de Miraflores entre 12h et 14h dimanche 28 (entre 18h
et 20h en France).
15
Janvier 2007: Nos derniers jours aux San Blas
En stand-by au mouillage de Chichime, protégés par
une barrière de corail, nous attendons une accalmie de
la météo pour quitter les San Blas en direction
de Colon. La deuxième partie de notre séjour ici
a été plus tournée vers les îles cartes
postales et la plongée. Naviguant dans des eaux plus fréquentées,
nous avons rencontré plusieurs familles faisant le tour
du monde, avec plein de nouveaux copains pour Romain et Bastien,
dont un Outremer 45 américain, Aldora, et deux catamarans
québécois, Aupaluk
et Ushuaia.
Les dernières
nouvelles 2006 et 2005
Le voyage précédent
: Imagine autour de l'Atlantique