Journal des Îles sous le Vent - Mars 2008 |
On a frôlé la catastrophe! Dernière sortie en mer pour tester les nombreuses
réparations des moteurs réalisées depuis un mois,
hisser et vérifier toutes les voiles, dans du tout petit temps
sur une mer peu agitée, dernier mouillage pour profiter du lagon,
retour à la marina au coucher du soleil, dernières grosses
courses chargées dans le bateau, quelques soirées d'adieu,
tout est prêt pour notre départ vers les îles Cook
en cette fin du mois de mars. La météo s'annonce parfaite,
soleil et 15 noeuds de vent portant. |
La fissure dans le té du ridoir, vue de dessous |
La fissure, de profil |
Comme avant chaque grande traversée, j'avais minutieusement inspecté le mat, le gréement et l'accastillage, ce qui me permet d'affirmer que cette fissure date de notre dernière sortie en mer, pourtant effectuée par temps calme. Mais l'acier inox a la fâcheuse réputation de casser sans prévenir, lorsque la fatigue accumulée par le matériau dépasse une certaine limite, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Il est communément admis que la longévité du gréement dormant d'un bateau est d'au moins 10 ans, c'est d'ailleurs cette valeur qui est retenue par les assurances. Dans notre cas, la pièce a seulement 6 ans, et sur Imagine on est rarement à fond, on préserve le matériel. Peut-être y avait-il depuis l'origine un défaut dans le métal? Mystère, on ne saura jamais ... |
Ça, c'était avant la fissure! Romain et Pascale ont fait du tourisme vertical, à
la découverte du mât d'Imagine pour profiter de mon matériel
d'escalade après que j'ai procédé aux vérifications
du gréement. On va quand même éviter d'y monter maintenant ... |
Bastien et ses béquilles |
Bastien se casse le pied |
Raiatea vue du ciel |
Pascale et Claude prêts au décollage |
Pascale explore l'épave du Nordby Romain a trouvé une poche d'air vicié. Surtout ne pas respirer! |
|
Pascale
et les Mamies |
Quelques copines de Pascale |
Encore une belle ballade Les Trois-Cascades, c'est une des randonnées classique
de Raiatea. Romain l'avait déjà faite avec le lycée,
nous y sommes retournés avec des copains. On monte dans une petite
vallée que dévale un torrent, sous la végétation
dense et humide, pataugeant dans la gadoue et glissant sur les racines
torturées qui s'agrippent à la roche ... De petites vasques
rafraîchissantes accueillent les marcheurs tout au long du chemin.
La fin du parcours est équipée de cordes pour sécuriser
l'escalade des parois surplombant le torrent. La dernière cascade
est la plus spectaculaire, avec sa douche de 45 mètres et sa grande
baignoire, très agréable pour se reposer et pique-niquer
avant de redescendre. |