07/10/05
Afin de se reposer pour les uns et de jouer pour les autres,
cette journée a été "sin trabajo", donc
cool.
08/10/05
Toujours pas de CNED; la météo n'est toujours
pas bonne, on part toujours pas; c'est toujours la routine.
09/10/05
...crchtch LE VENT FORCIT! scrtchzz...IL PLEUT DES TROMBES...zzsrittch...LE
CYCLONE SE RAPPROCHE...chtirzzshhh...JE COUPE!...ggisrchch...
10/10/05
ggzrrviiiscrichch... LE CYCLONE EST SUR NOUS ...tvrrgch...
LA PLUIE ET LE VENT ONT DOUBLE DE FORCE! ...zzriich...iiiivvrzzz... 47.2...VENT...
TIENDRONS... PAS ... LONGTEMPS... COCOTIER.... A COTE ... FOUDRE... JE
COUPE... scriiichch...
11/10/05 et
12/10/05
J'attends que Maman porte sa lessive et je vous raconte...
En fait le cyclone était sur Madère, il nous est arrivé
en tempête tropicale. Mais "Vince" (le cyclone s'appelle
comme ça) n'était que de catégorie 1. Il n'y avait
pas une très grosse différence. Juste devant nous, un monocoque
avait gagné le cocotier avec son gennaker; comme quoi il n'y a
pas que nous! Au début, on ne savait pas trop quoi faire jusqu'à
ce que le Marinero et un Anglais essayent de trouver une solution pour
ce gennaker. Alors Papa a pris son ciré et une manivelle de winch
et est sorti. Finallement (c'est mon Papa!) il est arrivé a trouver
une solution et s'est fait aider du Marinero (qui ne savait même
pas faire tourner une manivelle de winch!) et de l'Anglais pour mettre
son plan à exécution. Dehors la tempête faisait rage
à en avoir le souffle coupé! On avait coupé l'énergie
du bord par peur de la foudre. Aujourd'hui (le 12) le proprio du bateau
est venu au port car on lui avait dit qu'il y avait des dégâts.
Il est très sympa et a des enfants. Du coup on s'est fait des copains,
on n'a pas perdu notre journée et bien qu'ils ne parlent pas français
mais anglais et espagnol, on s'est débrouillés.
13/10/05
Partons de Rota pour les Canaries - stop - Avons fait plein
de gasoil - stop - mer agitée - stop - sommes malades qq heures
- stop
14/10/05
Du fait que nous fassions beaucoup de moteur, les problèmes
mécaniques suivent aussi. Papa a changé une turbine.
15/10/05
Aujourd'hui un petit oiseau est venu faire escale sur le
bateau. Il a même visité ma base lego. Malheureusement, il
meurt sur le soir, épuisé.
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Arrivée à Graciosa |
16/10/05
Des dauphins viennent nous distraire et nous avons coupé
le moteur: Hourra!
P.S. J'ai fini deux autres livres pendant la traversée.
17/10/05
Nous nous levons tout reposés ce qui n'est pas le
cas des parents qui ont essuyé un cocotier pendant la nuit: On
n'est pas les seuls à ce niveau là, mais on est bien servis...
Le soir on aperçoit les lumières de Lanzarote: Terre!
18/10/05
Avant d'arriver à Graciosa, Papa nous avait dit :
"Vous allez voir! C'est à Graciosa que l'on va commencer à
rencontrer des amis de route". Tout juste! A peine arrivés,
une annexe rouge nous aborde et nous invite pour une escapade sur le volcan...
Mais nous déclinons l'invitation non pas parce-que nous l'avions
déjà escaladé mais parce-que nous étions crevés!
Nous laissons donc la journée passer tranquillement!
du 19/10/05 au
25/10/05
Les jours qui suivirent ne furent que du bonheur et bien
que le CNED nous prenait toutes nos matinées, nous étions
récompensés par la plage, la baignade, le canoë, la
plongée, les innombrables parties de pêche, etc... Nous rencontrons
aussi de nombreux bateaux: Tahoma (le bateau à l'annexe rouge),
Céleste, Matin Bleu, Casa Delmarre et bien d'autres... Et le soir
nous faisons la fiesta sur la plage ou sur les bateaux... Nous avons aussi
été au village qui malheureusement se modernise un peu trop
pour le tourisme; et nous avons fini la 3ème série du CNED.
LE PARADIS!...............
26/10/05
L'élément déclencheur... un bon vent
de Sud annoncé! Du coup dans la rumeur et la panique générale,
le coup de vent s'est transformé en force 10 et la houle qui devrait
rentrer... (j'exagère un peu bien sûr!). N'empêche
que tous les bateaux du mouillage sont partis sauf cinq: Céleste,
La Casa Delmarre, deux autres monocoques alu et nous. Le port était
plein à craquer!
27/10/05
On dit qu'un malheur n'arrive jamais seul, c'est crédible.
Aujourd'hui Maman et Bastien sont partis au village avec "La Casa
Delmarre". Naoun et Safo de "Céleste" sont venus
sur le bateau faire un jeu de société, Papa bricole le dessal.
A part que le soleil nous fait la moue, tout parait normal. Mais ce n'est
qu'à première vue, et encore celle d'un myope. Car Papa
ou plutôt le bouquin (quel -biiip- celui là!) de
Papa raconte n'importe quoi. De ce fait, une fausse manip du Capitaine
a fait exploser le dessal (n'oublions pas que c'est la faute de ce -biiip-
de bouquin). Papa pousse un petit juron: "-biiip- de -biiip-
à la noix de -biiip-! Ca a -biiip-é!"
En fait c'est beaucoup moins grave que ça en a l'air et ça
n'est pas trop compliqué c'est... oui bon c'est moins grave que
ça en a l'air.
L'expédition partie au village rentre à la nuit, on commençait
à s'inquiéter. Et comme un problème (un em-biiip-emment)
n'arrive jamais seul, le vent (Ah si je le tenais celui-là!...)
nous fait déraper, du coup vers les 23h pétantes, nous partons
au port. Bastien se réveille là-bas "On eeest ouuuù?".
28/10/05
Pour ne pas le qualifier de héros, Guy alias "the
boss of the water maker" est un super héros. Il est arrivé
le matin vers 11h, et a regardé le dessal: "Ah! mais c'est
simple" tac, cric, crac, en 1 temps 2 mouvements (eh! oui, plus vite
que le proverbe...) Guy nous a tout réparé. Du coup, on
a invité "Matin Bleu" à prendre l'apéro,
ce qui a fini en repas et plus tard en tarot et poker menteur. Mais (j'ai
gardé le meilleur pour la fin), comme un malheur n'arrive jamais
tout seul, un bonheur non plus. C'est aussi crédible, car après
le départ de Guy à midi, je remonte un sar "bellissimo"
de 700g et en plus délicieux. Encore une super journée!
29/10/05
Nous ne restons pas très longtemps au port car la
nostalgie du mouillage nous gagne de plus en plus, du coup nous sommes
donc repartis au mouillage vers 2h de l'après-midi précédés
de "Matin Bleu".
30/10/05
La routine du mouillage reprend: CNED, plage, apéro,
pêche,... D'ailleurs Papa a remonté un Tassergal de façon
mystérieuse... Mais bon, le tout c'est qu'il soit bon et je suis
bien placé pour vous dire que c'était le cas. Et puis j'ai
pêché deux sars qui faisaient un bon complément! super
repas!
Mon Sar de 700g |
Mystérieuse pêche des sars et du tassergal |
31/10/05 et
01/11/05
RAS (Routine A Signaler)
02/10/05
Malheureusement on a décidé de partir demain...
Du coup on a festoyé le soir sur "La Casa Delmarre" avec
"Matin Bleu".
03/10/05
Beaucoup disent que, quand on est au Paradis, on ne revient
pas sur terre... moi je pense le contraire et j'en ai la preuve car nous
l'avons quitté ce Paradis (Graciosa) pour nous retrouver les deux
pieds sur terre en pleine marina Rubicon à Lanzarote. Et nous revoilà
en plein monde moderne et tous les problèmes quotidiens avec la
devise "On n'a rien sans rien". Pourtant, la journée
avait plutôt bien commencé bien que l'on avait déjà
la perspective du départ dans la tête. "Matin Bleu"
vient nous saluer, suivis de près par "La Casa Delmarre"...
Puis j'ai l'idée soudaine de mettre ma canne à l'eau afin
de pêcher une bogue pour le vif. Patrick rigole en disant qu'ici
on pêchait sur commande et que si j'attrapais quelque chose je l'appellai.
A peine je plante l'hameçon dans l'eau qu'une touche survient:
un sar! Je le remonte et comme convenu j'appelle Patrick. Il arrive, super
impressionné. On leur donne... Vers le 1/3 de la navigation vers
Lanzarote, une bonite à ventre rayé s'accroche à
notre ligne de traîne. Ce qui nous fournit le repas du lendemain...
Ici, c'est-à-dire à la marina Rubicon, on a le wi-fi et
en profitons pour "surfer" sur internet, "tchatcher"
et passer des tas de coups fils gratuits avec le logiciel "skype".
Ah la la, la science...
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