Lanzarote - Fuerteventura

Retour à Lanzarote, et découverte de Fuerteventura par Pascale


Lanzarote, une île volcanique superbe, dont nous avons plein de bons souvenirs, partagés avec le bateau Kadavu.... Nous allons au sud de l'île, à Marina Rubicon, que nous avions connu vide et en pleine construction. Qu'en est-il aujourd'hui? surprise! Pour y arriver, nous passons cette fois par la côte au vent, inhospitalière avec des brisants impressionnants, à longer par mer calme et vent faible comme aujourd'hui! La navigation est agréable, la houle longue et régulière (enfin!), et l'on pêche rapidement une bonite qui agrémentera notre repas du lendemain. Au sud de l'île le vent forcit avec une forte houle, et nous arrivons rapidement à Marina Rubicon au coucher du soleil. Le lendemain on découvre une marina bien différente de celle que l'on a connue: des nouveaux pontons, une piscine ouverte aux navigateurs et à leurs enfants ravis, des douches chaudes, spacieuses et très propres, un petit supermarché de dépannage, un réseau WI-FI pour un accès internet à bord en permanence, des marineros très sympathiques, tout cela pour un prix très raisonnable, le seul bémol étant que pour l'ensemble de la marina il n'y a toujours qu'une seule machine à laver en libre service 24h/24h. Et en plus pour les touristes en majorité des Allemands, des magasins très huppés (je n'ai pas encore vu de navigateurs en Hugo Boss et Dior!), des hôtels *****L (5 étoiles Luxe), et plein de restaurants variés. On est donc très bien pour passer les quelques jours qui suivent avant d'aller visiter Fuerteventura à quelques milles de là.

Le lendemain de notre arrivée, Pascal va à Playa Blanca la station balnéaire à quelques kilomètres de là (4km aller-retour) pour vérifier par internet si la commande de nos membranes pour le dessalinisateur (passée depuis une semaine) est bien partie, et bien pas du tout il semble qu'il y ait un problème, mais comme d'habitude, le week-end arrive et il faudra attendre lundi pour téléphoner. Le soir, on essaye un resto sympa en tête-à-tête pendant que les enfants sont sagement en train de dormir, plutôt cool!
Dimanche, on décide d'essayer la connexion WI-FI à bord sur notre ordinateur récent avec un système anti-virus toujours valide (essentiel!). Ça marche relativement bien et on passe du temps à surfer sur internet pour chercher des tas d'infos techniques, regarder les sites des copains navigateurs pour avoir les dernières nouvelles, et enfin installer un logiciel (skype) pour pouvoir téléphoner par internet gratuitement ou presque (1euro de l'heure). Il ne nous manque qu'un microphone et ensuite... papoti papota! En fin d'après-midi nous allons tous les quatre à Playa Blanca nous promener, acheter le micro, faire quelques courses de frais et en revenant on s'arrête manger une pizza.

Lundi matin, c'est le branle-bas de combat, Bastien qui s'est levé en se grattant la tête, a des poux (j'en trouve 2)! J'apprendrai plus tard que deux bateaux au mouillage à Graciosa en ont eu aussi (apparemment pas des piojos des Canaries non, des poux bien de chez nous, directement importés de France). En prévision de poux étrangers que l'on pourrait rencontrer pendant notre voyage, j'avais à bord le traitement de choc anti-poux, mais je ne pensais vraiment pas m'en servir de si tôt! Donc, je savais maintenant quoi faire de ma journée, changer tous les draps, lotion et shampooing pour tout le monde au cas où, etc...et pendant ce temps là les enfants travaillent. L'unique machine à laver de la marina étant toujours occupée quelle que soit l'heure, le lendemain matin à 8h je suis déjà en train de faire mes lessives, prems! Et ainsi de suite les deux jours suivants. Les enfants qui n'ont plus de copains depuis Graciosa, se sont remis à dévorer les livres, je suis obligée de les punir de lecture, un comble!
Mercredi matin, je m'improvise coiffeuse et je coupe les cheveux de Bastien qui commençaient à être longs et puis c'est plus facile pour chercher les poux! Ensuite, je fais mes 4 km jusqu'à Playa Blanca pour poster la série 3 du CNED et acheter quelques produits frais! Ça y est, la commande des membranes est enfin partie!

Séance coiffeur

Jeudi, après le CNED les enfants reprennent leur activité "maquette" de bateaux en matériau de récupération et le soir "La Casa Delmarre" arrive au port, Bastien est bien content de retrouver son copain Léo. Didier, navigateur solitaire du bateau "Kador" (avec ses 2 chats à bord) et rencontré également à Graciosa vient souper avec nous. Puis nous fermons tous les hublots du bateau pour la nuit, car la météo annonce une invasion possible de sauterelles venant d'Afrique, manquerait plus que ça!
Vendredi, on a loué une voiture pour deux jours, avec comme objectif aujourd'hui de faire remplir nos bouteilles de gaz, et faire des courses. Nous partons pour Arrecife, la capitale, où se trouve l'usine de gaz, mais voilà impossible de remplir nos bouteilles françaises (cube) ni celle des Caraïbes (qui a le même système évidemment), ils n'ont pas d'adaptateur pour ce type de bouteille. Qu'à cela ne tienne, Pascal repart au bateau chercher le nôtre à 40 Km de là, et nous dépose au passage dans un supermarché pour faire les courses, ce sera toujours ça de fait. Deux heures après, il revient nous chercher tout dépité, ils n'ont soit-disant pas réussi à utiliser notre adaptateur, résultat... on va tomber en panne de gaz dans les jours qui viennent. Finalement, on arrive à adapter une bouteille de camping-gaz de 3kg, et on en rachète donc une pour tourner avec celle que l'on a déjà pour le barbecue, quel trafic! En tout cas, à Gran Canaria, il y a 2 ans on n'a jamais eu de souci pour les faire remplir...

Samedi, visite du nord de l'île que l'on n'avait pas eu le temps de voir lors de notre dernier séjour. En suivant la route vers le Nord, on traverse une zone agricole dédiée à la culture de la cochenille, insecte parasite qui fait son nid sur les pousses de cactus et qui produit une substance de couleur carmin très utilisée dans la cosmétique et l'alimentation. On fait une halte au "Jardin de Cactus" (plus de 1420 espèces différentes) créé par Cesar Manrique, le célèbre artiste/sculpteur de Lanzarote, qui s'est inspiré des éléments naturels et de la beauté magique de l'île et dont les oeuvres se mêlent et s'intègrent merveilleusement au paysage sans jamais le défigurer. Au sommet, s'élève le moulin de Guatiza, construction caractéristique de Lanzarote, où l'on fabrique le "gofio", traditionnel aliment canarien très nutritif extrait du maïs et d'autres céréales complètes grillées et moulues.

Le Jardin de Cactus créé par Cesar Manrique

Après avoir dégusté une spécialité locale, nous allons au Mirador del Rio pour admirer (c'est bien le mot) l'île de Graciosa. Du haut de notre mirador, l'île nous apparaît toute entière, encore plus belle dans son ensemble qu'on ne l'imagine d'en bas. On aperçoit le mouillage où nous étions, le port, la lagune et les montagnes aux couleurs incomparables, décidément on est encore sous le charme de cette île! Nous avons pris la VHF et c'est avec plaisir que nous discutons un peu avec Marilyne et Guy de "Matin Bleu" dont on distingue le bateau dans le port. Peut-être nous verrons-nous bientôt à Lanzarote, leur prochaine étape.


Sur le chemin du retour, on peut voir des cultures d'aloe vera, cette plante aux vertus multiples. L’Aloe appartient à la famille des Liliacées, et est connue depuis l'Egypte Antique pour ses propriétés curatives et cosmétiques. L’Aloe est une plante grasse aux feuilles parait-il succulentes. Le jus d’Aloe (à boire) est utile en cas de perturbations gastriques ou digestives, elle est riche en vitamines, minéraux et amino acides. Concernant les usages externe et cosmétique, le gel d’aloe est largement connu pour ses propriétés anti inflammatoires, adoucissantes, calmantes, hydratantes, anesthésiques, cicatrisantes, rafraîchissantes, antibiotiques, donc son utilisation est idéale en cas de peau sèche et abîmée, de mains crevassées, d’irritation de la peau, de brûlures solaires, piqûres d’insecte, etc... Voilà, c'était l'info du jour!
On s'arrête ensuite à Jameos del Agua, site encore aménagé par Cesar Manrique, à partir de grottes naturelles et d'un lac souterrain alimenté par l'eau de mer amenée de l'océan par des conduites naturelles. Dans une des grottes, on a même construit un auditorium car l'accoustique naturelle y est parait-il exceptionnelle (On n'a pas pu vérifier car il était fermé au public depuis la veille!). On est déçu de la visite surtout pour le prix qu'on a payé! On repart rapidement pour aller admirer le coucher de soleil sur le parc naturel de Timanfaya mais on arrive un peu tard car des travaux nous obligent à faire un grand détour. Tant pis, le spectacle en valait quand même la peine et il nous semble que le chaos de roches noires volcaniques qui longe la route s'est couvert de lichen blanchâtre depuis notre passage il y a maintenant 2 ans!
Les deux jours qui suivent sont un peu pluvieux et frais (pour la saison), on reprend donc le rythme CNED, rangement, bricolage divers, avant notre départ pour Isla de Lobos, un îlot faisant face à Fuerteventura, une île à quelques milles de là. La veille de notre départ, nous invitons "La Casa Delmarre" et "Téou", un catamaran Looping de 16m, fait maison, avec un couple et un bébé de 5 mois partis pour un tour du monde de plusieurs années. Ils renfloueront la caisse de bord en faisant du charter de temps en temps.

A la découverte de Fuerteventura

Mardi 15, nous partons pour Isla de Lobos (7 milles), accompagnés par "La Casa Delmarre", il y a 10 noeuds de vent, et on avance à 7 noeuds sous gennaker par mer plate dans le détroit qui sépare Lanzarote de Fuerteventura; très agréable!

Nous jetons l'ancre en fin d'après midi sur 6m50 de sable face au lagon complètement fermé à marée basse. Le nom de l'île vient de lobo qui signifie loup en espagnol, mais lobo marino est aussi le nom de l'otarie à fourrure. Malheureusement, l'Isla de Lobos, n'abrite plus ces animaux qui ont été exterminés par des chasseurs.
Le lendemain nous allons en annexe à la plage en traversant le lagon à marée haute. Nous avons en gros 3 heures pour pique-niquer et nous promener dans l'île avant d'être coincés par la marée descendante. L'île est particulière, pleine de contrastes. Sous le soleil, elle est très belle, avec ses roches aux couleurs multiples, parsemée de larges tâches de couleur verte formées par les buissons et plantes grasses. Sous la pluie ou à la tombée de la nuit, elle est particulièrement lugubre, seules les roches et poussières noires apparaissent et le relief forme des ombres sinistres et presque inquiétantes.

Montaña de la caldera

Le mouillage, quant à lui n'est pas agréable, car des bateaux navette déversent puis récupèrent toutes les heures des touristes venus faire bronzette. Et ils ne s'encombrent pas de scrupules en rasant les bateaux à grande vitesse, et en faisant des vagues pour aller s'amarrer au débarcadère en béton à côté du mouillage. Le soir, le temps se gâte avec des orages, le mouillage devient très agité et Pascal se lève à 4h pour surveiller. La météo n'annonce pas d'amélioration, et nous décidons de partir pour Fuerteventura, au port d'El Castillo, car nous voulons visiter l'île mais en ayant le bateau au port en sécurité. La navigation est assez rapide, mais on reste bredouille en pêche à la traîne malgré une touche importante. Au moment de rentrer dans le port, le moteur bâbord ne crache plus d'eau, c'est sûrement la turbine de la pompe à eau (pourtant changée 1 mois avant), on se fait donc aider par la capitainerie pour s'amarrer. Cette panne change encore une fois notre programme. Plus question de continuer et faire les mouillages de Fuerteventura. Puisqu'on est là, on décide de visiter l'île en voiture le lendemain (depuis le temps que Pascal en avait envie), et de repartir aussitôt sur Marina Rubicon pour changer la pompe à eau (l'axe de la pompe ne semble pas tourner rond), car ici le port est très cher (les catamarans paient double) et il n'y a aucun service pour réparer. En attendant, on rechange la turbine pour effectuer le retour. Sur le ponton d'accueil, les enfants se joignent aux touristes qui paient pour venir admirer 3 otaries vivant en captivité à la marina. Il y a également un centre de soins pour animaux marins blessés (tortues, dauphins,...). "La Casa Delmarre" arrive 2 heures après nous en ayant pêché une coryphène avec le leurre que Romain, surnommé El Pescador, leur a fabriqué. Du coup on est invité à la déguster le soir même sur leur bateau.

Vendredi 18 Novembre, nous visitons donc Fuerteventura en traversant le centre de l'île, et en nous arrêtant à Betancuria, dont le fondateur Jean de Béthencourt, s'y installa lors de ses expéditions aux Canaries, mandaté par le Roi d'Espagne en 1402. Nous visitons l'église du 17ème siècle en cours de restauration. Puis, la route en lacets nous emmène dans une zone désertique d'où nous nous arrêtons pour admirer une vallée verdoyante et fertile. Des genres d'écureuils, ma foi peu sauvages, viennent chercher leur nourriture jusque dans la main des enfants ravis, on a bien évidemment du mal à repartir pour aller pique-niquer un peu plus loin, sur un promontoire, où c'est un corbeau assez hardi qui essaye cette fois d'avoir sa part de nourriture! L'intérieur de l'île est très peu peuplée, désertique et sauvage, et nous poursuivons notre route vers le sud où après avoir traversé l'isthme de Pared nous attendent d'immenses plages de sable blanc devant lesquelles on peut venir mouiller en bateau. Mais là c'est la déception, les promoteurs se sont livrés à un bétonnage massif! En effet la plage disparaît sous les transats et parasols alignés au cordeau, jouxtée par une haie d'immeubles dépareillés et de restaurants cachés derrière leurs multiples enseignes criardes et lumineuses, le tout peuplé principalement d'Anglais et d'Allemands, pour la plupart naturistes, déversés par charters entiers sur cette île aux portes de l'Europe où il fait bon se faire bronzer à l'automne. Nous faisons demi-tour au port de Morro Jable, sans grand intérêt pour y séjourner sauf en cas de problème. On s'arrêtera finalement sur une plage près de Jandia -spot de planche à voile- plus à l'écart et moins peuplée, Sovento playa où nous retrouvons la famille Delmarre et où nous assistons à quelques photos de mode pour lunettes de soleil, ce qui amusera petits et grands, avant de rentrer la nuit tombante au bateau, bien fatigués par cette journée marathon.


Palmier dans le désert

Dunes de sable à Sovento Playa

Le lendemain nous repartons pour Marina Rubicon à Lanzarote car la météo doit se dégrader, il faut réparer la pompe à eau et de toutes façons les membranes pour le dessalinisateur ne sont pas encore arrivées à Tenerife. On part à 12h30, la mer est belle, sous gennaker, on aperçoit des dauphins et des globicéphales, mais on reste bredouille pour la pêche, contrairement à "La Casa Delmarre" qui pêche encore une fois un coryphène avec le leurre de Romain. On arrive à la nuit tombée, malheureusement le moteur bâbord ne marche que quelques minutes, et l'on fait une entrée sur un moteur avec plus de 15 noeuds de vent, on n'a pas droit à l'erreur mais le capitaine assure, Ouf! C'était tout de même un peu chaud!
Bien évidemment on est dimanche, il faut attendre demain pour les magasins et Pascal commence à démonter la pompe à eau. Sur ce, arrive quelqu'un qui nous demande si on s'y connaît en BLU pour lui donner des tuyaux et en échange il se propose de nous aider en cas de besoin. C'est ainsi que nous faisons connaissance avec Jacques, qui habite sur "Voyou" avec sa femme Nicole sur le ponton d'à côté; ils profitent pour l'instant des Canaries, n'ayant pas d'impératif, ni de planning à respecter. Ils ont une place à l'année et ont en plus un box atelier où il y a tout le matériel nécessaire de l'artisan professionnel qu'il a fait suivre de France. L'arrivée providentielle de Jacques, va permettre à Pascal de démonter la pompe à eau dans son atelier (roulements à bille et diverses petites pièces à changer, enfin c'est ce que j'ai cru comprendre!). Non seulement compétent mais aussi très serviable, lundi matin Jacques emmène Pascal en voiture à Arrecife pour acheter les pièces de rechange. Le soir, nous les invitons sur Imagine avec La Casa Delmarre pour l'apéritif.

Mardi 22 Novembre, en forme et plein d'énergie je me lève de bonne heure pour aller faire mes lessives. Deux heures et demi plus tard, je rentre au bateau mission accomplie, avec un grand sac de linge propre et sec, la VHF portable posée dessus. Les enfants terminent le CNED avec Pascal, je me dépêche car il est l'heure de déjeuner et je commence à avoir sérieusement faim! En arrivant, je suis un peu encombrée avec mon sac, il faut que j'enjambe les filières, je ne prends pas le temps d'appeler Pascal pour qu'il m'aide et en posant mon sac bien lourd sur le bateau, il s'ouvre et patatrac la VHF bascule, rebondit sur le rail de fargue et coule à pic par 7 mètres de fond sans que je ne puisse intervenir, juste le temps de pousser un grand cri! La VHF n'est pas flottante mais submersible, il y a peut-être une chance de la sauver! Pascale de La Casa Delmarre vient nous proposer de plonger (excellents plongeurs, ils sont équipés d'un compresseur et de tout le matériel de plongée nécessaire). Patrick étant parti avec les enfants raccompagner ses parents à l'aéroport, Pascal va plonger avec elle. Presque une heure s'est écoulée lorsque Pascal remonte fièrement la VHF, plantée dans la vase, à côté de l'épuisette que Bastien avait fait également tomber la veille, et ce presque par hasard tellement la visiblité était mauvaise. Malgré un rincage, essuyage, séchage au sèche-cheveux, la batterie boue et les circuits sont déjà corrodés, on n'arrivera pas à sauver la VHF, noyée, je suis très en colère contre moi, mes hommes ne se permettant pas la moindre remarque désobligeante au sujet de ma "bêtise". Pour info en regardant la notice, les VHF dites submersibles sont en fait étanches à 1 mètre pendant 1/2 heure, je le saurai pour la prochaine... qu'il faudra racheter bientôt car c'est un élément de sécurité important.
Mercredi, nous avons loué une voiture pour aller à Arrecife, avec "La Casa Delmarre", déjeuner sur "Matin Bleu" et faire quelques courses. Suite à nos discussions diverses et échange de conseils et trucs en tout genre, les femmes vont au magasin bio acheter de la farine complète, des graines à germer, du chlorure de magnésium, de la levure de boulanger, etc... pendant que les hommes vont s'équiper au magasin de bricolage, maillet, meuleuse (entre autre pour couper le gréement en cas de démattage!) et divers outils.


Retrouvailles et repas entre amis...

sur "Matin Bleu" à Arrecife

Le lendemain "La Casa Delmarre" et "Kador" partent pour Tenerife. Un coup de téléphone d'UPS nous informe que les membranes seront à Tenerife ce vendredi. Pascal remonte la deuxième pompe à eau dont Jacques avait la veille gentiment changé les roulements et les joints, à titre préventif, pendant que nous nous promenions à Arrecife. Le soir, il va aider Jacques sur son ordinateur, échange de bons services.
Vendredi 25 Novembre, après avoir dit adieu à Nicole et Jacques, nous quittons le port de Marina Rubicon vers 14h en direction de Tenerife que nous devrions atteindre le lendemain matin.

A suivre...

Les photos de Lanzarote
Les photos de Fuerteventura

A lire ou à relire Lanzarote 2003...